Dès le premier morceau très rock qui donne son titre à l’album, le ton est donné. La poésie de Clarika dépote et ne manque pas de tempérament. Pour son sixième album, la belle a invité quelques bonnes plumes de la chanson française à se joindre à la fête : Ben Ricour, Skye et Florent Marchet pour les plus connus. Parmi les thèmes abordés, Clarika pointe du doigt l’exploitation de la main d’œuvre orientale. Si l’on ne prêtait pas attention au texte, on se mettrait à danser un match potatoes sans complexe dans une robe made in India. D’un morceau à l’autre, sa voix se fait tantôt rauque et suave, tantôt se perche sur des tonalités délicieusement pop et adolescentes. Elle aborde les thèmes qui la touchent, de près ou de loin. On se rapproche de la femme en découvrant cette nouvelle facette de l’artiste.
Clarika parle de cet album comme de celui de la « maturitude». Ces chansons résonnent dans nos cœurs de nanas, entre notre jeunesse pas si ancienne et notre maturité assumée. Elle n’hésite pas à nous dépeindre son côté obscur, réel ou fantasmé, dans « Je suis bad ».
« Je suis comme Kate Moss après un rail de Blédina », chante-t-elle sans complexe. Loin du star système, Clarika est une belle artiste et les amateurs du genre ne s’y tromperont pas. Son premier single « Oualou » tourne déjà sur les ondes.
Sortie officielle le 21 janvier chez At(h)ome. Comment ça, vous ne l’avez pas encore ? Foncez !
pop & roll music 